Mais pourquoi sommes-nous tant attiré.es par la nature pour nous ressourcer pendant les vacances ?
Les études montrent dorénavant comment la nature agit sur notre physiologie en régulant notre système nerveux. La nature est une véritable technique anti-stress ! Plus d’hésitation à aller prendre des bain de forêt, écouter le chant des oiseaux ou encore marcher pieds nus sur le sol.
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Vous prendrez bien un peu de sylvothérapie?
En juillet 2018, une méta-analyse britannique provenant de plus de 40 études et portant sur 290 millions d’individus conclut qu’une exposition régulière aux espaces verts réduit le taux de cortisol salivaire (l’hormone du stress), la tension artérielle diastolique, la fréquence cardiaque et les émotions négatives au profit d’une plus grande satisfaction générale. Au contraire, une étude de 2011 de l’Institut central de santé mentale de Mannheim (Allemagne) constate que les personnes d’une ville de plus de 100 000 habitants présentent une activité élevée de l’amygdale (zone du cerveau impliquée dans la peur et l’anxiété).
Les japonais ne s’y sont pas trompés en pratiquant depuis plus de 40 ans les bains de forêt. La sylvothérapie ou shinrin-yoku en agissant sur le système nerveux autonome (baisse de l’activité du système sympathique mobilisé en cas de stress au profit du parasympathique mobilisé lors de la détente) et les sécrétions hormonales, est maintenant reconnue comme une médecine préventive notamment grâce aux molécules excrétées dans l’air par les arbres (phytoncides).
Ecouter les oiseaux chanter
Dans la nature, nous sommes donc plus détendus et d’autant plus si nous écoutons le bruit de l’eau, du vent ou encore le chant des oiseaux (notre cerveau est particulièrement sensible à sa fréquence sonore comprise entre 2500 à 3500 hertz). Les sons de la nature modifient, par ailleurs, la circulation cérébrale en augmentant l’activité du parasympathique et permettent de retrouver plus rapidement notre calme après une tâche stressante.
Marcher pieds nus
Et si nous marchons pieds nus sur le sol (earthing ou grounding), nous bénéficions en plus de l’effet des ions négatifs qui rééquilibrent notre charge éléctromagnétique (notre vie moderne a tendance à nous saturer d’ions positifs et à mettre de « l’électricité dans l’air ») et favorisent la production de sérotonine, le neurotransmetteur impliqué dans la régulation de nos émotions). Au contact de la nature, le cerveau émet, de plus, des ondes alpha et réduit l’activation du cortex préfrontal ventromédian, la zone cérébrale associée aux ruminations négatives.
Soyons biophiles !
Toutes ces observations et résultats semblent finalement confirmer l’hypothèse de la « biophilie » proposée par le biologiste américain Edward Wilson dans les années 1980, postulant un lien inné entre l’homme et la nature. D’une certaine manière, comme le suppose d’ailleurs la naturopathie, l’environnement naturel constitue un cadre « normal » pour un fonctionnement physique et psychique optimal.
Tous les contacts avec un environnement naturel seront donc à privilégier pour réduire son stress et cette thérapeutique est préconisée pour tous sans contre-indication ! Pas très chère, accessible 24h/24h il ne vous reste plus qu’à en profiter pendant l’été !
BONNE REVITALISATION !
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Pour aller plus loin :
The health benefits of the great outdoors : a systematic review and meta-analysis of greenspace exposure and health outcomes, environmental research, vol.166, oct 2018, p628-637.
Qing L. Shinrin Yoku, l’art et la science du bain de forêt. Paris : éditions First, 2018. Lien vers l’étude
Rédaction: Julie Houriez
Crédit image : Jmaksim Shutov sur unsplash